dans POLITIQUE DE SANTÉ

Le comité de suivi du Ségur de la santé, se tenait lundi dernier. Olivier Véran a présenté les revalorisations des carrières pour les soignants paramédicaux, pointant  une «nouvelle étape essentielle».

Elle intervient après un premier volet portant d’une part sur les revalorisations (représentant près de 9 Mds € par an) pour les personnels des hôpitaux et des Ehpad, et d’autre part sur le plan d’investissement de 19 Mds €.
Plus de 500 000 professionnels intervenant dans les établissements sanitaires, médico-sociaux, les services sociaux de la fonction publique hospitalière sont concernés par ces nouvelles revalorisations. «Dès 2022 ce sont l’ensemble de ces professionnels, salariés d’une structure publique de l’État ou rattachés à une collectivité locale ainsi que ceux du secteur privé qui verront leur carrière revalorisée», précise le dossier de presse du ministère des Solidarités et de la Santé.
En année pleine, l’enveloppe globale atteint 740 Ms €. Le calendrier prévoit une application en deux temps : 1er octobre prochain pour la fonction publique hospitalière et début 2022 pour la fonction publique territoriale, fonction publique d’État et le secteur privé, après négociation pour les modalités de transpositions. A cet effet, le ministère des Solidarités et de la Santé ouvrira «dans les tous prochains jours» des discussions avec les représentants des établissements privés non lucratifs et lucratifs.
Concrètement, un infirmier après 1 an de carrière passera de 1 736 € net par mois à 2 2026 € net par mois. Et pour un aide-soignant, de 1 532 € à 1 760 €. Ce coup de pouce «concernera de la même manière les manipulateurs radio, les ergothérapeutes, les orthoptistes, les psychomotriciens ou encore les pédicure-podologues», précise le ministère.

Photo : Philippe Chagnon / Cocktail Santé
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