dans POLITIQUE DE SANTÉ

« Cette démarche engagée par le gouvernement pour répondre aux attentes des professionnels et accélérer la transformation de notre système de santé est indispensable. Mais attention, le Ségur de la Santé ne doit pas se transformer en Ségur de l’hôpital public ! », avertit Lamine Gharbi, président de la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP). Membre du Comité national Ségur, la fédération a présenté un ensemble de préconisations articulées en « quatre défis majeurs ».

Premier d’entre eux, « la santé, créatrice d’emploi ». L’exécutif est ainsi appelé à « proposer un choc d’attractivité » passant par la formation, l’inscription des soignants « dans des plans de carrière valorisants et attractifs », l’élargissement des missions, etc. Une suppression de la taxe sur les salaires pour financer les revalorisations est proposée.

Deuxième pilier, faire de la santé un « secteur stratégique » et une « fierté pour la Nation ». Dans ce cadre, la fédération se déclare attachée « à l’émergence d’une dynamique européenne favorisant une plus grande autonomie dans les dispositifs de protection destinés aux professionnels de santé ». Elle recommande de poursuivre la politique de revalorisation des budgets de la santé.

La FHP souhaite également la mise en place d’une organisation permettant de « mieux répondre aux besoins de santé publique », en particulier à travers un « vrai pilotage de la donnée », une simplification de la gouvernance et un renforcement du rôle des ARS ainsi que des élus dans les territoires.

Enfin, le porte-parole des cliniques et hôpitaux privés plaide pour une évolution de l’organisation du système de santé « pour renforcer la prévention, faciliter les coordinations, se concentrer sur les enjeux du soin et s’appuyer sur le numérique ».


Photo : Philippe Chagnon / Cocktail Santé
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