dans POLITIQUE DE SANTÉ

Le président de la République s’est exprimé pendant deux heures trente, le 25 avril dernier. Retour sur les principales annonces et confirmations post-grand débat.

– Retraites

Maintien du principe d’un âge de départ fixé à 62 ans, mais les conditions objectives restent floues… Emmanuel Macron a également confirmé la mission de Jean-Paul Delevoye. « Cette refondation profonde sera présentée à l’été » et s’étalera sur plusieurs années, il n’y aura donc vraisemblablement pas de projet de loi retraite avant fin 2019.Le minimum contributif sera porté à 1 000 €, contre 637 € aujourd’hui. Ne pas oublier que l’Aspa (Allocation de solidarité aux personnes âgées), ex minimum vieillesse, atteindra bientôt 860 €.

Le coût de cette mesure est incertain, avec des précisions à venir dans le cadre de la réforme des retraites.

Emmanuel Macron a également annoncé que les retraites de moins de 2 000 € seront réindexées sur l’inflation à partir de 2020, puis toutes les pensions à partir de 2021. Pour traduire cette mesure pas besoin de loi, un texte réglementaire suffit.

– Perte d’autonomie, grand âge et aidants

Sur la perte d’autonomie, Emmanuel Macron a annoncé une finalisation de la stratégie gouvernementale cet automne pour une montée en charge progressive « d’ici 2025 ».Le rôle des aidants familiaux sera également mieux pris en compte par les politiques publiques, en particulier dans le cadre de la réforme des retraites pour « leur construire des droits ».

– Pension alimentaires

Concernant les familles monoparentales, Emmanuel Macron a confirmé la possibilité pour les caf de « prélever directement les pensions alimentaires quand elles ne sont pas versées » sur le compte bancaire du parent débiteur, conformément au rapport de Daniel Lenoir. Cette mesure devra être traduite par un texte de loi et sera vraisemblablement comprise dans le PLFSS.

– Service public

Le chef de l’Etat a annoncé la création dans chaque canton de structures dénommées  » France Services ». Cette mesure vise à étendre les maisons de services publiques (1 300 existent déjà).Emmanuel Macron a en outre promis un  « nouvel acte de la décentralisation ».

– Santé

Sur le plan de la santé, les différents chantiers sont sur les rails et le projet de loi porté par Agnès Buzyn poursuit son parcours au Parlement.Le président de la République a en outre évoqué la réforme en cours du reste à charge zéro et indiqué qu’il n’y aura pas de fermetures d’hôpitaux (piste qui n’a jamais été évoquée par le gouvernement)  » sans l’accord du maire », mais les réorganisations internes sont poursuivies telles que prévues par le projet de loi Buzyn.

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