Alors qu’une séance de concertation sur la santé au travail dans la Fonction publique se tenait vendredi dernier, l’Unsa se déclare «favorable à un plan ambitieux », impliquant une révision des conditions de travail et de l’organisation du travail pour les 5 millions d’agents publics.
«Comme le souligne le rapport Lecocq, les agents de la Fonction publique sont fortement tributaires des incessants changements organisationnels bien plus fréquents que ceux du secteur privé », relève-t-elle. S’ajoutent l’intensification du travail, l’augmentation des risques psychosociaux, ou encore la démographie vieillissante.
«Une véritable politique de santé au travail doit être priorisée dans les objectifs managériaux et se traduire dans les lettres de mission des décideurs publics avec des objectifs visant à faire baisser les taux d’exposition aux risques des agents et d’améliorer leur qualité de vie au travail », souligne l’Unsa qui souhaite assortir l’atteinte de ces objectifs de mesures contraignantes.