Le 26 novembre, devant les parlementaires de la majorité présidentielle, aux dires de plusieurs présents, le Premier ministre, Edouard Philippe, a confirmé la fermeté de la tête de l’exécutif à « faire la réforme des retraites », conformément aux engagements de la campagne présidentielle de 2017, à tenir le calendrier prévu et à « ne pas généraliser la clause dite du grand-père » s’agissant des modalités d’application.
Le chantier sera conduit sans brutalité et sans rupture du dialogue social, le chef du gouvernement a notamment évoqué la possibilité de ne pas appliquer de façon uniforme cette réforme.
A la sortie du Conseil des ministres, il a également indiqué que les discussions se poursuivront entre Jean-Paul Delevoye et les partenaires sociaux jusqu’au 9 ou 10 décembre. Le Haut-commissaire présentera ensuite les conclusions de ces ultimes concertations. « Dans les jours qui suivront », le Premier ministre dévoilera la feuille de route du gouvernement. Et le projet de loi sera présenté au Parlement « début 2020 ».
Autre évolution, le gouvernement n’exclut pas un décalage de l’entrée en vigueur, s’il le faut. La réforme ne commencerait pas avec les générations nées en 1963, comme envisagé initialement, mais à partir de 1970, soit une pleine application en 2032 voir 2033…