dans FAMILLE - ACTION SOCIALE - RETRAITES
  •  Le MEDEF salue une réforme « ambitieuse » mais soulève toutefois quelques points de vigilance autour des questions de financement, de la captation des réserves constituées par « des régimes vertueux comme le régime Agirc-Arrco » et demande enfin des précisions quant aux règles de convergence applicables au secteur privé et au secteur public.
  • Pour la CFDT, qui prône depuis des années une réforme globale du système des retraites, il convient d’abord de souligner de « la qualité de la méthode choisie » et « qu’il est possible de construire une réforme de cette ampleur sans mesures punitives« .Elle sera toutefois vigilante sur les futurs arbitrages gouvernementaux en termes de prise en compte de la pénibilité au travail et vis-à-vis des efforts fournis pour les basses pensions. Par contre, la CFDT réaffirme « son opposition à la mise en place dans le nouveau système de retraites d’un âge de référence collectif uniforme, quelle que soit la carrière du salarié, ce qui serait injuste et injustifié. »
  •  Du côté de la CGT, on dénonce un « simulacre de concertations orchestré pour détourner l’attention de la population sur les vraies raisons de cette nouvelle réforme régressive. » et que le nouveau système servirait de prétexte à l’instauration de 2 nouvelles decôtes : le recul de l’âge réel de la retraite à 64 ans voire 65 et une décote de 10% pour un retraité partant à l’âge légal de 62 ans, même avec une carrière complète (43 ans). Le syndicat rappelle par ailleurs son attachement système de retraite calculé en trimestres et aux mécanismes de solidarité actuellement en place.
  • Pour Force Ouvrière, le secrétaire général Yves Veyrier a pour sa part déploré à la sortie de la présentation du rapport que « le système universel est une réforme paramétrique permanente entre les mains du gouvernement(…) sur l’âge d’équilibre à 64 ans, on a basculé dans une logique où l’équilibre financier sera assuré par le recul de l’âge au fur et à mesure des contraintres économiques. »
  • La CFE-CGC se montre elle aussi sceptique sur une réforme batie autour d' »une approche étriquée, avec au bout une régression sociale. »
  • Enfin le secrétaire général de l’UNSA, Laurent Escure a rappelé son attachement à un âge d’ouverture des droits à 62 ans et son opposition à la mise en place d’un âge pivot à 64 ans. Le secrétaire général se montre satisfait que la voix de l’UNSA a été entendu pour une prolongation de la période de transition au delà des 5 ans initialement prévus. Il indique toutefois être encore prudent et attend « une analyse approfondie du rapport, accompagnée des nombreuses simulations exigées par l’UNSA, pour juger la portée réelle de cette « reforme » sur les assurés sociaux. »
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