Les dépenses sociales publiques s’élèvent en moyenne à un peu plus de 20% du PIB dans les pays de l’OCDE. En France, elles atteignent 30%, soit le niveau le plus élevé.
L’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Danemark, la Finlande, l’Italie et la Suède consacrent également plus d’un quart de leur PIB à l’aide sociale publique. En revanche, elle représente moins de 15% en Irlande, Turquie, Corée, Chili et au Mexique.
Depuis 2009, le ratio des dépenses sociales publiques au PIB s’est réduit dans près des deux tiers des pays de l’OCDE. Les retraits les plus marqués concernent la Hongrie et l’Irlande, en raison d’une baisse des dépenses allouées à l’aide au revenu ciblée sur la population d’âge actif et de la croissance du PIB.
Les retraites et la santé restent les principaux postes de dépenses sociales publiques.
Les pensions de retraite représentent 8% du PIB, en moyenne, et concentrent la plus grande partie des dépenses sociales, avec de fortes variations d’un pays à un autre. Elles culminent ainsi en France à 13,9%, de même, pour la santé à 8,8% (contre en moyenne 5,7%).
“Si l’on tient compte des dépenses sociales privées et de l’impact de la fiscalité, les écarts entre les pays en termes de dépenses sociales sont moins marqués”, souligne l’OCDE. Les dépenses sociales privées représentaient 3,6% du PIB en moyenne, dont 1,9% à caractère obligatoire et 1,7% facultatif.
Elles étaient le plus élevées aux Etats-Unis, aux Pays-Bas et en Suisse à 12-13%.
En intégrant les dépenses sociales privées et l’impact de la fiscalité, la France se situe à la première place du classement des dépenses sociales à environ 32% du PIB.
Photo: France Stratégie