dans FAMILLE - ACTION SOCIALE - RETRAITES

Retraite, et désormais, dépendance, à quoi jouent le gouvernement et la majorité présidentielle en jouxtant les deux sujets dans le débat ?

En dépit de propos apaisants de certains, la confusion perdure. Que ce soit sur l’âge de départ légal, la durée de cotisation et maintenant l’immixtion de la question de la dépendance dans le financement de la retraite ! Sur ce dernier point, la piste implicite de certains serait d’obliger les futurs retraités à valoriser plusieurs trimestres de leurs cotisations retraite en abondement des recettes de la CNSA. Une sorte de 2ème journée. Plutôt qu’instaurer ex-nihilo une seconde journée, on en insère le principe et les recettes par une forme de réfaction des cotisations vieillesse des actifs en fin de carrière quitte à stopper l’accumulation de leurs droits cotisés portés sur leur compte personnel.

Tout cela est bien compliqué et incertain.

On pourrait déjà commencer par une formation accélérée de certains ministres et parlementaires sur le dossier retraite pour éviter les “perles” comme celle de Laurent Pietraszewski (député LREM et “ambassadeur retraite”) déclarant au Figaro que “la règle des 62 ans est un plancher et non un plafond. Que chacun doit être libre de travailler plus longtemps…”. Faut-il rappeler à l’honorable parlementaire que l’âge moyen de départ est de 62,8 ans (même 63,4 ans sans les régimes spéciaux) que 20% des femmes liquident leurs droits à 67 ans et que tout salarié du pays peut travailler jusqu’à 70 ans !

Un souhait : qu’on laisse travailler tranquille Jean-Paul Delevoye et son équipe du HCRR…

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