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La Drees vient de publier deux études sur les opinions et pratiques des généralistes libéraux en matière de prévention.

Un praticien sur cinq déclare avoir participé à l’organisation d’actions de prévention collective (21%) au cours des deux années précédant l’enquête (conduite entre décembre 2020 et mars 2020), et près d’un sur trois a déjà pris part, ou a l’intention de le faire, à la campagne nationale Mois sans tabac. Les médecins exerçant en maison de santé pluriprofessionnelle (MSP) indiquent plus fréquemment participer à ces dispositifs. Près de la moitié d’entre eux disposent de professionnels référents de la prévention et de la prise en charge des addictions (notamment des psychologues) au sein de leur structure, et 19 % précisent qu’un centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA) y intervient.
Concernant les dispositifs incitatifs, 78 % des généralistes connaissent au moins l’une des deux principales cotations liées à certaines consultations complexes, celles portant d’une part sur la contraception et la prévention des MST pour les jeunes filles et d’autre part sur le suivi et la coordination de la prise en charge des enfants de 3 à 12 ans en risque avéré d’obésité. Mais une minorité y ont eu recours (respectivement 44 % et 26 %) au cours des six mois précédant l’enquête.
En outre, 47 % des praticiens relèvent que la Rosp (rémunération sur objectifs de santé publique) a pu favoriser leurs pratiques préventives dans au moins un de ces trois domaines : vaccination antigrippale des 65 ans ou plus, dépistage des cancers gynécologiques, interventions brèves en addictologie.

Photo : Frédérik Astier / Cocktail Santé
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