dans POLITIQUE DE SANTÉ

L’année dernière, 171 502 élèves et étudiants, dont 84 % de femmes, étaient inscrits dans l’une des 1 357 formations aux professions de santé non médicales, selon la Drees.

Parmi eux, 96 285 sont en formation d’infirmier (toutes années de scolarité confondues), et 31 300 d’aide-soignant. Ces deux filières représentent 74 % du nombre d’inscrits.

Le nombre de formations a augmenté de 3 %, soit 39 formations supplémentaires (dont 27 pour les aides-soignants). Le nombre d’inscrits progresse quant à lui de 1% après + 5% en 2021. Les hausses les plus fortes concernent les psychomotriciens (+6 %), les techniciens de laboratoire médical et les manipulateurs d’électroradiologie médicale (+4 % chacun). En formation d’infirmier la progression s’élève à 1 %, et à 2 % pour les aides-soignants. En revanche, la formation d’infirmier de bloc opératoire connaît un repli de 11 %.

En 2022, 10 % des étudiants de première année ont interrompu leur scolarité, provisoirement ou définitivement. Le taux d’abandon atteint jusqu’à 20 % pour les techniciens de laboratoire, 14 % pour les manipulateurs d’électroradiologie médicale, 13 % pour les infirmiers et 11 % pour les aides-soignants.

Enfin, le nombre de diplômés reste stable à 65 799. Une augmentation est notamment constatée pour les infirmiers de bloc-opératoire (+20%), les infirmiers puériculteurs (+10%), ou encore les ambulanciers et cadres de santé (+6%). A l’inverse la tendance est à la baisse pour les infirmiers (-1% malgré une hausse importante des inscrits), ainsi que pour les auxiliaires de puéricultures et les sages-femmes (–10%).


Photo : Philippe Chagnon / Cocktail Santé
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