Retour sur la construction de l’UMG (Union Mutualiste de Groupe) créée il y a un an entre Adréa, Apréva et Eovi-MCD, et sur les chantiers en cours.
L’objectif d’Aesio ? « Faire ensemble ce que nous ne pouvions pas faire tout seuls », souligne Maurice Ronat, président de l’UMG. Le groupe célébrait son premier anniversaire en juin dernier. Pour Emmanuel Roux, directeur général, cette union s’envisage comme « le lieu de réflexion stratégique et de partage d’un projet ». Elle vise à devenir un « acteur de référence » sur les grands comptes, le courtage et les conventions collectives nationales (CCN). Une équipe de 64 collaborateurs est dédiée à ces sujets, alors qu’Aesio joue le rôle d’intermédiaire en assurance pour les trois mutuelles membres. Le groupe pointe « un certain nombre de succès encourageant », notamment les contrats de la banque Natixis, du géant mondial de la chimie SNF, ou encore de l’Ucanss (270 000 personnes protégées). Le portefeuille dans ce domaine compte aujourd’hui plus de 2 500 contrats pour 325 000 personnes protégées et 170 Ms € de cotisation (hors Ucanss, le dossier étant déjà porté par Adréa).
Au total Aesio enregistre un chiffre d’affaires de 1,7 Ms € en santé, pour plus de 3 millions de personnes protégées.
Principalement tournée vers la complémentaire santé, l’UMG fait de la diversification une priorité. Adréa propose ainsi depuis le mois dernier une offre en assurance de biens (en partenariat avec Thélem). Si le résultat est fructueux, les deux autres mutuelles suivront. De son côté, Eovi-MCD, est chargée du développement de l’assurance emprunteur avec Uwin Assurances. Objectif : être opérationnel l’an prochain.
En prévoyance, les trois mutuelles réfléchissent à développer une offre « vendue sous l’étiquette Aesio ». Elles sont à la recherche d’un partenaire et ont retenu – 5 candidats parmi les grands groupes de protection sociale. Deux seront sélectionnées puis le choix sera arrêté à la fin de l’année pour une mise en place en 2018.
Dans une logique d’intégration, Aesio deviendra la « marque majeure » à partir du 1er janvier 2019. Toutefois, les produits resteront toujours distribués par les réseaux des trois mutuelles.