Pour faire face au risque de pénurie de médicaments, Edouard Philippe a appelé les acteurs de la filière du médicament à se responsabiliser davantage sinon les sanctions tomberont.
Suite au rapport parlementaire et à l’étude de France Assos Santé pointant que près d’un quart des Français s’est déjà vu refuser la délivrance d’un médicament ou d’un vaccin pour cause de pénurie, les principaux responsables des laboratoires pharmaceutiques étaient convoqués hier soir à Matignon.
Le Premier Ministre a fait acte de fermeté en les appelant à se « responsabiliser » davantage et à agir plus concrètement pour résoudre ce phénomène sinon, les industriels encourent le risque de pénalités financières allant jusqu’à 30% de leur chiffre d’affaires journalier en cas de rupture de stock. En parallèle, il leur est fait obligation de constituer des stocks de sécurité de 2 à 4 mois pour les fabricants de médicaments les plus importants.
Le détail de ces mesures sera intégré dans le prochain PLFSS.