L’avenue de Ségur a annoncé le lancement de trois missions en vue d’une «modernisation ambitieuse» de la santé publique. Un chantier d’envergure alors que les 18 derniers mois ont pu mettre en lumière les lacunes de la France dans ce domaine.
«Il est urgent de refonder notre santé publique et d’installer des outils et une culture moderne et innovante pour toujours mieux accompagner nos concitoyens en tirant les enseignements de la crise sanitaire», explique Olivier Véran, ministre de la Santé.
La première, sous la houlette du professeur Franck Chauvin (président du Haut conseil en santé publique) reviendra sur les aspects institutionnels de l’organisation de santé publique notamment en matière de métiers, formations, recherche, expertise et intervention de terrain.
Le second volet de cette réflexion portera sur la mise en place d’une nouvelle conception de la «santé grand public» à usage de la population et «notamment des plus jeunes». Il sera conduit par les docteurs Aude Nyadanu (notamment fondatrice de Lowpital, mouvement d’innovation collaborative pour améliorer l’expérience patient) et Pauline Martinot, médecin de santé publique.
Enfin, la troisième mission vise à proposer «un dispositif innovant permettant de dispenser sans délai des formations flash validées et de référence à tout ou partie des professionnels de la santé concernés par une thématique ou un événement (alerte sanitaire) quels que soient leurs professions, secteur d’activité ou situation géographique». Elle a été confiée à Julien Delpech, (fondateur de la plateforme de formation médicale Invivox) et au professeur Eric Vibert, chirurgien digestif et membre du groupe d’innovation de l’APHP.
Photo : Philippe Chagnon / Cocktail Santé