La production de masques FFP2 et chirurgicaux atteint 10 millions par semaine en avril (contre 3,5 millions avant la crise) et devrait grimper à 20 millions d’ici la fin du mois prochain, selon les projections du gouvernement présentées hier par Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie.
A la hausse de production des fabricants encore en activité (Kolmi Boye,Valmy, Macopharma), s’ajoutent l’arrivée de nouveau acteurs (Brocéliande, Savoy, DD Distrib, etc.). Les deux fabricants français de machines de masques seront accompagnés par le gouvernement «avec l’appui de Michelin». D’ici octobre prochain, 50 millions d’équipements devraient être créés sur le sol français.
La secrétaire d’Etat est aussi revenue sur les masques «grand public», catégorie créée après une démarche lancée par l’ANSM, soutenue par l’Anses. Issus d’un cahier des charges détaillé dans une note d’informations interministérielle du 29 mars, ils ont des propriétés de filtration «allant d’au moins 70% à plus de 90% ». Un logo est obligatoire pour permettre de les « identifier facilement ». Depuis fin mars, 41 millions ont été fabriqués. Avec l’augmentation du rythme de production et les importations leur nombre devrait grimper à plus de 26 millions par semaine. Par ailleurs l’Afnor indique sur son site la démarche à suivre pour fabriquer son propre «masque barrière».