dans FAMILLE - ACTION SOCIALE - RETRAITES

Selon une étude de Santé publique France, publiée mardi dernier, les enfant les moins favorisés sont davantage susceptibles de développer des troubles du comportement et psychiatriques.

«De nombreuses pathologies sont plus fréquentes en présence d’un désavantage social (surtout financier), notamment les troubles mentaux», rappelle ainsi l’agence nationale de santé publique dans le dernier BEH.

Dans le cadre de cette étude, les données de 13 millions d’enfants (soit 94,4% de la population Française des moins de 18 ans) ont été passées au crible en rapportant la prévalence des ALD et diagnostics hospitaliers à la présence ou non de la CMU-C (désormais CSS) au sein des foyers. Un désavantage social géographique a également été estimé.

Au total, 4% du public étudié ont au moins une ALD. Parmi les 10 affections les plus fréquentes, 6 correspondaient à un trouble mental, avec des ratios plus élevés pour les enfants couverts par la CMU-C. Parmi celles-ci, les «troubles du spectre autistiques», le retard mental, ou encore les «troubles spécifiques du développement de la parole et du langage».


Photo : Frédérik Astier / Cocktail Santé
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