“Nous avons un rôle important à jouer dans la cohésion sociale de notre pays” a estimé Hugues Vidor, président de l’Udes (Union des employeurs de l’ESS), devant la presse vendredi dernier.
L’organisation souhaite prendre toute sa part au débat national en travaillant avec les Chambres régionales de l’ESS (CRESS).
Une synthèse des propositions sera ensuite présentée. Elles porteront par exemple sur la clarification des aides sociales ou l’accompagnement à la transition énergétique.
Le président de l’Udes a également pointé une année 2018 “difficile” pour les entreprises du secteur, et un contexte financier peu favorable pour 2019. L’augmentation de 25% du budget de l’ESS à 18,5 Ms € par la LF 2019 est jugée non satisfaisante au regard des ambitions affichées par le gouvernement pour le secteur.
Ce début d’année est également marqué pour l’Udes par une nouvelle gouvernance et par une réforme statutaire. L’Union peut désormais accueillir tout acteur de l’économie sociale et solidaire, et non plus seulement des syndicats et groupements d’employeurs. A ce titre, l’Association des Assureurs Mutualistes (AMM ) vient de la rejoindre.
L’Udes rassemble 24 groupements et syndicats d’employeurs (associations, mutuelles, coopératives) et 16 branches et secteurs professionnels.