L’Udap (Union des directeurs de l’assurance et de la protection sociale) vient de présenter les résultats de son baromètre des dirigeants de l’assurance et de la protection sociale, réalisé par BVA.
Trois dirigeants sur quatre (77%) déclarent un niveau de stress plus élevé que la moyenne, mais sans conséquence directe sur leur état de santé jugé bon par 81%. Toutefois, 58% se déclarent intéressés par un dispositif de prévention santé, la proportion monte à 76% pour les dirigeants des mutuelles santé.Autre point noir: la conciliation entre vie privée et vie professionnelle.
Elle apparaît non satisfaisante pour 39% des cadres interrogés. Et 43% reconnaissent qu’ils ne seraient pas prêts à travailler au même rythme dans 10 ans , »constat de plus en plus partagé avec l’âge », pointe l’Udap.Concernant les avantages statutaires, les priorités vont vers la retraite supplémentaire (54% et 59% pour les dirigeants de mutuelle santé), les indemnités de rupture (39%) et un check-up régulier de santé (36%).
Enfin, un cadre sur trois estime que les spécificités de sa responsabilité ne sont pas assez prises en compte et 27% ont l’impression de manquer de reconnaissance (31% au sein des compagnies d’assurance). Enfin, 34% n’ont aucune perspective identifiée de développement des compétences.