dans FAMILLE - ACTION SOCIALE - RETRAITES

La Drees publie ce matin une nouvelle édition du compte de l’enfance, retraçant les dépenses sociales et fiscales liées au enfants, au titre de la politique familiale, entre 2012 et 2017.

En 2017, elles sont évaluées entre 63 et 107 Mds €, soit entre 2,7 % et 4,7 % du PIB. Par an et par enfant (- de 21 ans), elles représentent entre 3 700 € et 5 000 €. Le « cœur » de ces dépenses, c’est-à-dire « l’ensemble des prestations qui n’existeraient pas s’il n’y avait pas d’enfant (allocations familiales, prestation d’accueil du jeune enfant, etc. », augmente en moyenne de +1,2% chaque année en valeur (0,2 % en volume) sur l’ensemble de la période concernée. Derrière ce taux, un ralentissement des dépenses en 2014 et 2015 notamment lié aux réformes de la Paje et des allocations familiales, ciblées vers les ménages les plus modestes.

Le périmètre « étendu » incluant d’autres dispositifs plus larges (quotient familial pour le calcul de l’impôt sur le revenu, droits familiaux de retraite, …), augmente très légèrement en valeur (+0,7% par an en moyenne). « Si les suppléments de prestations au titre des enfants (RSA, allocation logement, etc.) contribuent positivement à la croissance, ils sont plus que compensés par la contraction des dépenses liées au quotient familial », souligne la Drees.


Photo : Quitterie de Fommervault / Cocktail Santé
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