dans POLITIQUE DE SANTÉ

La Drees a publié le 11 mai une étude portant sur les abandons d’études d’infirmière et d’autres formations en santé, de 2011 à 2021.

En 2021, 10 % des étudiantes ont abandonné leurs études en première année de formation d’infirmière, soit trois fois plus qu’en 2011 (3 %). Le taux de renoncement en deuxième et troisième année reste également élevé à respectivement 7 et 4 %.

Sur l’ensemble de la scolarité de la promotion entrée en 2018, 14 % des étudiantes ont abandonné leurs études, soit 3 points de plus que pour la promotion 2011. Elles sont plus nombreuses dans ce cas en Normandie et dans les Pays de la Loire. Et si cette formation compte moins d’hommes (13 % des effectifs en 2021), ils arrêtent également plus fréquemment leur formation en cours de scolarité. Depuis 2019, le nombre d’étudiantes en première année de formation progresse fortement et a atteint 35 500 il y a deux ans, après être resté globalement stable depuis 2010 (aux alentours de 31 000).

Les études d’infirmières ne sont pas les seules concernées par ce phénomène. Une étudiante sur dix en première année de formation d’aide-soignante ou de manipulatrice d’électroradiologie médicale a également mis un terme à ses études en 2021. «Pour la plupart des formations sanitaires, le taux d’abandon en première année augmente sensiblement par rapport au début des années 2010», relève la Drees.

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