dans POLITIQUE DE SANTÉ

L’année dernière, les dépenses de protection sociale ont progressé de manière plus modérée (+2,2%) que le PIB (+2,8%), avance la Drees dans une étude sur le « compte provisoire de la protection sociale », publiée ce matin.

Les ressources sont « nettement » plus dynamiques à +3%, profitant d’un contexte plus favorable. Elles atteignent 738,3 Mds €. La progression est liée à l’accélération des cotisations sociales (passant de +1,1% à +3,2%), et des impôts et taxes affectés (+2,6%). Résultat, le solde de la protection sociale s’établit à 6,2 Mds € et « redevient positif pour la première fois depuis 2008″.

Sur les 775 Mds € de dépenses, 728,5 Mds sont des prestations, soit 94%. Leur hausse s’élève à +1,9%. Le risque « vieillesse-survie » représente 46% de l’ensemble à 331,4 Mds €, suivi par la santé à 35% (255,1 Mds €), puis la famille représentant 7,6% (55,6 Mds).

A noter que la Drees intègre également les prestations liées au logement et à l’emploi dans le périmètre de la protection sociale. En revanche, les organismes complémentaires privés sont exclus du champ de cette enquête.

Consulter l’étude de la Drees : lien

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