Une expérimentation a démarré en octobre 2019 dans les Alpes-Maritimes (Nice) et le Rhône (Lyon), auprès d’un panel d’assurés du régime général et de la MSA, de professionnels de santé libéraux, avec les éditeurs de logiciels autorisés.
Objectif : «s’assurer du bon fonctionnement de l’appli carte Vitale en usage chez les professionnels de santé, de recueillir l’expérience des utilisateurs et de réaliser les ajustements nécessaires avant d’ouvrir plus largement son usage», précise le GIE.
La montée en charge d’ici fin 2022 sera progressive. À l’automne prochain l’ensemble des assurés de 16 ans des CPAM, de la MGEN et de la MSA, des départements concernés par l’expérimentation pourront bénéficier de cette appli. Ils seront rejoints en avril 2022 par ceux de Loire-Atlantique, Saône-et- Loire, Sarthe, Bas-Rhin, Seine-Maritime et du Puy-de-Dôme. Puis par Paris, l’Hérault, le Nord et la Gironde, 2 mois plus tard.
Pour l’heure, les fonctionnalités sont les mêmes que celles de la carte à puce. De nouveaux services seront proposés après cette généralisation, notamment celui de «fournisseur d’identité», qui permettra de s’identifier sur différents portails numériques de santé mais aussi la «délégation à un tiers». L’appli pourra également faciliter l’admission par les établissements de santé.
Illustration: GIeSesame-Vitale