« En tant que présidente du Conseil de surveillance du Fonds, je suis choquée que l’on puisse, d’un trait et sans analyse préalable, rayer de la carte un établissement clef dans la lutte contre la pauvreté et dans l’accès aux soins. Je le suis d’autant plus que cette annonce intervient alors que le Fonds gère la mise en place du nouveau dispositif C2S qui fusionne la CMU-C et l’ACS, et doit rendre compte de sa montée en charge. C’est incompréhensible ! », s’indigne Emmanuelle Fontaine-Domeizel.
En outre, la députée LREM des Alpes-de-Haute-Provence indique avoir constaté, avec la directrice du Fonds, Marianne Cornu-Pauchet, la bonne gestion du déploiement du dispositif par les Cpam et leur accompagnement des bénéficiaires « même si des ajustements restent à faire ».
La présidente du conseil de surveillance a également interpellé Édouard Philippe et Agnès Buzyn « sur la perte d’expertise qu’entraînerait la disparition du Fonds et sur le recul social engendré ».
Une rencontre est prévue avec Christelle Dubos, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé, ce soir. Et la parlementaire a déposé une question écrite au gouvernement.
Le Conseil de surveillance du Fonds siégera à l’Assemblée nationale, le 16 décembre. Occasion d’aborder la disparition programmée de l’organisme.