La Mutualité Fonction Publique (MFP) a accueilli avec satisfaction la publication de ces rapports, se déclarant circonspecte sur son contenu.
L’union politique souligne ainsi «des constats partagés» qui confortent ses propres observations (dérives des dispositifs, couverture non adaptée, effet pervers de la concurrence accrue, …). Elle rejoint également le bilan sévère concernant les ministères, en particulier sur la réduction des enveloppes allouées à la PSC, ou encore le choix par certains employeurs du multi-référencement «segmentant les périmètres de mutualisation».
En revanche, la MFP s’interroge sur la pertinence des différentes pistes d’évolution. Elle pointe «la multiplicité des solutions apportées, alternatives à l’existant, entraînant la segmentation des risques et des personnes». De même les retraités ne sont pas assez considérés et les scénarios «posent peu de contrainte sur l’employeur public». Elle pointe une inconnue, le financement et l’enveloppe budgétaire allouée par le gouvernement.
Pour l’heure, la MFP travaille avec ses mutuelles à la rédaction d’un plaidoyer «en faveur d’une politique ambitieuse de la PSC dans la Fonction Publique». La collaboration se poursuit avec les pouvoirs publics et les 9 fédérations syndicale de fonctionnaires «partenaires historiques de l’Union, qui seront à nouveau réunies le 13 octobre prochain en amont de l’ouverture de la concertation sociale».