« Pour sauvegarder notre système de santé, il faut inventer de nouvelles règles du jeu, changer de cap, changer de logiciel« , a déclaré Frédéric Valletoux, président de la FHF, mardi lors de sa conférence de presse de rentrée. Concernant la mise en place des Groupements hospitaliers de territoire (GHT), il a plaidé pour une « plus grande souplesse« . La fédération préconise un recentrage des autorités de tutelles (en particulier des ARS) sur leurs missions strictes de pilotage.
« Tout acteur financé par de l’argent public doit prendre part aux obligations de continuité des soins les soirs et week-ends« , a avancé le représentant des hôpitaux publics. Il défend un retour de la participation des médecins libéraux à la permanence de soins (supprimée en 2002) et réitère sa proposition de supprimer la liberté d’installation des libéraux de secteur 2 en zone dense.
La fédération a également fait part de ses inquiétudes concernant l’avenir des Ehpad publics, suite à la diminution des emplois aidés. Et également dans le cadre la réforme de la tarification.
À l’approche du PLFSS, les contraintes économiques pesant sur le service public sanitaire et médico-social ont été soulignées. La FHF « sera vigilante à ce qu’aucune charge de l’assurance maladie ne bascule dans l’Ondam hospitalier« .