dans POLITIQUE DE SANTÉ

L’URPS Île-de-France, représentant les médecins libéraux du territoire, et la Métropole du Grand Paris tirent la sonnette d’alarme sur la désertification médicale.

D’après le prochain zonage de l’ARS, 7,5 millions de Franciliens vivent en zone d’intervention prioritaire (ZIP), soit 62,4%, et 4,2 millions en zone d’action complémentaire (ZAC), anciennes zones fragiles), soit 33,9 %. En 6 ans, la part de population se trouvant confrontée à une offre de soins insuffisante (ZIP) a connu un bon de 55 points. L’Île-de-France devient ainsi le premier désert médical du territoire national, devant le Centre-Val de Loire (58,8%) et la Normandie (37%), en 10 ans la région a perdu 3 742 médecins libéraux dont 1 821 généralistes. Premiers concernés, les dermatologues (-28%), suivis par les gynécologues (-26%), les ophtalmologistes (-22%) et les rhumatologues (-22%).

Et pour l’avenir, les projections sont inquiétantes alors qu’un médecin sur 2 a plus de 60 ans et un sur quatre plus de 65 ans. «D’ici 5 ans la région va perdre 50% de son offre de soins en médecine libérale», alertent la Métropole et l’URPS. Selon cette dernière et l’ARS, 149 postes supplémentaires d’internes étaient nécessaires en 2021, or seuls 11 ont été accordés par le ministère.


Photo  Claude Le Guillard / Cocktail Santé
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