dans POLITIQUE DE SANTÉ

Le Dr. Jean-Paul Ortiz, président de la CSMF, a présenté hier les propositions que le premier syndicat médical compte porter dans le cadre du débat présidentiel. Dix propositions pour renforcer la médecine de ville.

«Les efforts doivent porter sur l’accès aux soins». C’est par ce vœu que le président de la CSMF, le Dr. Jean-Paul Ortiz, a présenté les dix propositions que le syndicat compte présenter aux futurs candidats à l’élection d’avril prochain.

Des solutions qu’il veut «réalistes et concrètes» car les recettes miracles «n’existent pas».

  • Donner accès à l’exercice libéral dans le cadre de la formation des futurs médecins via des stages partagés entre temps hospitalier et en ville.
  • Maintient et développement des aides à l’installation dans les zones sous-denses en soutien avec les collectivités locales.
  • Favoriser l’exercice regroupé et coordonné sous toutes les formes pour faire émerger des équipes de soins primaires et spécialistes. Il ne faut pas défendre «un modèle unique».
  • Développer l’exercice multi-site sur l’ensemble du territoire via la mise à disposition de locaux, la majoration des actes.
  • Renforcer l’environnement professionnel du médecin pour le décharger de taches pouvant être externalisées en développant notamment, une logique d’«un assistant médical par médecin» en zone sous-dense
  • Rendre le métier de médecin plus attractif acec un investissement massif dans la médecine de ville. Cela sera tout l’enjeu de la prochaine convention médicale
  • Structurer et coordonner les parcours de soins.
  • Valoriser l’expertise médicale dans les consultations faites par les médecins.
  • Développer le numérique en santé en travaillant notamment sur la problématique de fracture numérique dans certains territoires.
  • Soutenir le cumul emploi-retraite des médecins via des mécanismes incitatifs.

Concernant la suite à donner aux travaux du HCAAM sur les mécanismes de financement du système de santé, la CSMF affiche une nette préférence pour le scénario d’un bouclier sanitaire mais à condition, «qu’un débat politique de fond soit organisé». Elle s’oppose fortement, en revanche, aux scénarios de la Grande Sécu et à celui réorganisant le panier de soins entre AMO et AMC.

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