dans POLITIQUE DE SANTÉ

Santé publique France vient de présenter les derniers résultats de l’enquête nationale de prévalence des infections nosocomiales et des traitements anti-infectieux en établissement de santé (ENP), conduite tous les cinq ans.

La prévalence des patients infectés est de 5,71% en 2022, soit un patient hospitalisé sur 18 présentant au moins une infection nosocomiale. Elle apparaît ainsi en augmentation de 14,7% par rapport à 2017. Cette hausse est attribuée pour moitié aux infections au Covid-19. «En excluant ces dernières, la prévalence des patients infectés était de 5,35%, relativement stable par rapport à celle estimée en 2017 (4,98 %)», indique l’agence nationale de santé publique dans un communiqué.

Le nombre de cas varie selon la catégorie d’établissement, il est plus élevé dans les centres de lutte contre le cancer (15,81%) et les CHR/CHU (8,58%). Les services de réanimation (23,17%) et de médecine (6,84%) sont également plus exposés. A noter que ces services et catégories d’établissements accueillent des patients présentant un risque accru de complications infectieuses, par leur âge (supérieur à 65 ans) ou état de santé (affection engageant le pronostic vital, statut immunitaire et affection maligne).

Les quatre principales infections nosocomiales sont les infections urinaires, les pneumonies, les infections du «site opératoire» (soit la zone du corps qui a été opérée) et les bactériémies (présence de bactéries dans la circulation sanguine), qui représentent près de 71% des cas.


Photo : Philippe Chagnon / Cocktail Santé

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