dans PRÉVOYANCE

Les 2 800 établissements et services de soins mutualistes sont sur le pied de guerre en cette période de crise sanitaire sans précédent.

A Paris, l’institut Mutualiste Montsouris a ouvert des unités dédiées à la prise en charge des patients atteints du coronavirus avec 80 lits d’hospitalisation et 48 lits de réanimation. La Mutualité Française Loire Haute-Loire a, quant à elle, réorganisé ses équipes et structures (30 lits de réanimation à la clinique mutualiste Bellevue de Saint-Etienne, contre 8 auparavant et un service réservé aux malades atteints du covid-19). Autre initiative, la Mutualité Française Bourguignonne-SSAM a créé en Côte-d’Or une équipe mobile intervenant en renfort, à la demande des urgences au domicile et dans les structures médico-sociales, pour réaliser les prélèvements nécessaires au diagnostic du coronavirus.

Les Ehpad ont également revu leur organisation. La Mutualité Française Puy de Dôme Loire Haute-Loire a ainsi lancé une « hotline » pour faire le lien entre les résidents et leurs familles. D’autres services téléphoniques ou de visioconférence ont été créés pour les équipes soignantes dans le champ de la gériatrie, ou pour permettre l’accès à des psychologues.

Deux centres de santé se consacrent à la gestion du covid-19 : l’établissement de Lons-le-Saunier, dans le Jura et celui du Square de la Mutualité à Paris. Certaines structures reçoivent des patients présentant des symptômes, tout en poursuivant les autres activités par téléconsultation.
D’autres services sont assurés par des structures mutualistes : garde d’enfants des soignants, livraison de médicament à domicile (les pharmaciens mutualistes Centre-Val de Loire), ou encore production des composants essentiels à l’assemblage d’un respirateur à Air Liquide par Tech’Air (VYV 3).

Concernant la continuité des droits des 35 millions d’adhérents, un « socle commun de dispositifs » a été mis en place. Il comprend la prise en charge des arrêts de travail des personnes vulnérables et le maintien des garanties et des prestations en cas de chômage partiel en prenant les indemnités comme assiettes des cotisations appelées. Pour les TPE et les TNS, les mutuelles « conservent en garantie tous les contrats pendant la période confinement et accompagnent au cas par cas les demandes pour suspendre ou reporter les versements ». Les fonds d’aide sociale mutualiste permettront également de répondre aux situations les plus difficiles. Plus de 150 Ms € ont déjà été mobilisés par différentes initiatives.

Enfin, la Mutualité Française se tient disponible « pour participer aux côtés de l’Assurance maladie obligatoire, à toute réflexion et initiative de soutien aux professionnels et établissements de santé ».

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