dans ASSURANCE MALADIE

Dominique Pon, responsable ministériel de la délégation ministérielle au numérique en santé est revenu devant l’Association des journalistes de l’information sociale (Ajis) sur les prochaines étapes d’ici la généralisation de l’Espace numérique en santé au 1er janvier prochain.

Ce dispositif, renommé « Mon espace de santé », vise à «redonner la main aux citoyens» a-t-il souligné.
Prévu par la feuille de route pour le numérique en santé, il inclura le DMP, une messagerie sécurisée pour les échanges entre patients et soignants, un agenda et l’accès à un catalogue d’applications (le «Store») qui pourront notamment porter sur la prévention, le bien-être, la prise de rendez-vous etc.
Le décret définissant les critères de référencement de ces services numériques ainsi que la composition de la commission chargée d’instruire les demandes, devrait être publié à l’automne, a précisé le responsable ministériel. Pour rappel, 30 projets ont été retenus dans une logique de  co-construction de ce «Store» (voir lettre ESE 22 février dernier). Concernant la commission, Dominique Pon souhaite ouvrir cette instance aux «représentants de l’ensemble des parties prenantes». Il a également appelé à «être suffisamment agile pour accueillir tous ceux qui veulent appliquer les règles fixées par l’Etat». Par ailleurs, un comité citoyen sera installé, avec des précisions attendues d’ici l’été.
Une phase pilote démarrera dans trois départements en juillet prochain : Haute-Garonne, Loire-Atlantique et Somme. Lors de cette expérimentation, seuls le DMP et une messagerie sécurisée seront disponibles.
Pour mémoire, les données seront hébergées en France, le marché ayant été attribué au groupe Atos et au cabinet de conseil Octo Technology, fin 2020 par la CNAM.

Photo : Philippe Chagnon /Cocktail Santé
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