L’essor des intelligences artificielles réactualise une prophétie lancinante : avec le remplacement des êtres humains par les machines, le travail serait appelé à disparaître.
Si certains s’en alarment, d’autres voient dans la « disruption numérique » une promesse d’émancipation fondée sur la participation, l’ouverture et le partage.
Antonio Casilli est sociologue, enseignant chercheur à Telecom Paris Tech et chercheur associé au Laci-IIAC de l’EHESS. Il construit son ouvrage comme une réflexion autour d’une thématique contemporaine à savoir l’effacement du travail humain par une forme de plus en plus robotisée.
Antonio Casilli décrit cette attente collective qu’il qualifie d’utopique face à l’avènement de la robotisation de la société – à travers la prolifération de robots, de codes, de logiciels et d’algorithmes apprenants, qui de surcroît sont alimentés par notre propre utilisation.
Grand Prix de la Protection sociale organisé par l’EN3S et la Caisse des dépôts et consignations