dans POLITIQUE DE SANTÉ

L’Agence nationale de la performance sanitaire et médico-sociale (Anap) et le Comité pour le développement durable en santé (C2DS) livrent un état des lieux de la mobilisation des établissements sanitaires et médico-sociaux «plus résilients et moins impactant pour l’environnement».

Ce tour d’horizon s’appuie sur des données de l’Observatoire national du développement durable en santé, réunissant l’ensemble des fédérations d’établissements et piloté par l’Anap. Il intègre également des données collectées précédemment par le C2DS.

«Cet état des lieux indique que la dynamique d’une transformation écologique est à l’œuvre. Les pouvoirs publics peuvent donc pleinement compter sur l’engagement fort des professionnels, condition essentielle à la réussite de la planification écologique du système de santé par les pouvoirs publics», soulignent l’Anap et le C2DS dans un communiqué commun.

Les deux acteurs présentent ainsi 12 «tendances» permettant aux établissements «de situer leur positionnement dans la mobilisation nationale» et d’alimenter le pilotage de l’Anap et de l’avenue de Ségur.

En termes de gouvernance, près de trois établissements sur quatre ont nommé un référent développement durable (un critère obligatoire de la certification HAS). Concernant les transports, un tiers des établissements favorisent le covoiturage. Et les trois quarts mesurent et suivent leur consommation d’eau (également un critère obligatoire de certification), par ailleurs la moitié améliorent leur efficacité énergétique. Sur ce dernier point une réduction de 40% des consommations est attendue dans 7 ans. Parmi les autres indicateurs à retenir, la moitié des structures renseignent leur registre des déchets et un tiers mènent une politique de réduction du gaspillage alimentaire.

Les établissements peuvent évaluer leurs pratiques grâce à l’outil d’autodiagnostic MODD (Mon observatoire de développement durable).


Photo :  Freepik
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