Dans le cadre du Ségur du Numérique en santé, l’Agence du numérique en Santé (ANS) a annoncé l’ouverture du «guichet de financement» pour le couloir officine et Médico-social, en fin de semaine dernière.
Les éditeurs ou distributeurs de solutions logicielles référencées (une fois leur intégration validée par l’Agence de services et de paiement, ASP) peuvent ainsi déposer en ligne leurs demandes de financement pour obtenir une avance sur la prestation réalisée (à hauteur de 30%).
Depuis le lancement du référencement Ségur du Numérique en Santé, en juillet 2020, 35 solutions ont été retenues dans les différents champs concernés (Hôpital, radiologie, biologie et médecine de ville ; Social et médico-social ; Officine). Parmi elles, 85% sont destinées à équiper les structures hospitalières.
Le Ségur du Numérique est doté au global d’une enveloppe globale de 2 Mds € (dont 1,4 Ms € pour le partage des données de santé et 600 Ms dédiés au secteur médico-social) visant à soutenir le développement «massif et cohérent» du digital en santé.
Cette feuille de route vise les 250 millions de documents médicaux échangés par an via le DMP et la Messagerie Sécurisée de Santé d’ici la fin 2023. Elle se concrétise notamment par la mise en œuvre d’un système d’achat de logiciels de la puissance publique pour compte des acteurs de l’offre de soins (appelé Système Ouvert et Non Sélectif – SONS). Seules les éditeurs ou distributeurs référencés par l’ANS peuvent prétendre à un financement.