dans Documentation, POLITIQUE DE SANTÉ

La Drees vient de publier un état des lieux de la démographie des professions médicales et pharmaceutiques (chirurgiens-dentistes, médecins, pharmaciens, sages-femmes).

 
Cette étude fait suite à la réforme des études de santé de 2019. Elle vise à nourrir les échanges de la Conférence nationale de santé dont la mission est d’élaborer des propositions d’objectifs quinquennaux de formation, après des concertations locales et nationales.
Depuis 2012, les effectifs de médecins de moins de 70 ans en activité restent stables aux environs de 215 000. La baisse des généralistes est compensée par la hausse des spécialistes, «notamment grâce à l’arrivée importante de médecins titulaires d’un diplôme étranger», précise la Drees.
Mais compte tenu de l’augmentation de la population, la densité de praticiens a reculé de 2,2 %, de 325 à 318 médecins pour 100 000 habitants. D’après ces projections, elle atteindrait son plus bas niveau en 2028 (-5 % par rapport à 2021) pour retrouver sa situation actuelle en 2035, puis repartir «nettement à la hausse» (+23 % en 2050 par rapport à 2021).
Dans ce cadre, la Drees évoque une augmentation de 20 % du nombre d’étudiants en médecine pour «combler ce creux démographique environ 3 ans plus tôt» et aboutir, à horizon 2050, à une densité standardisée (permettant de tenir compte des besoins de soins différenciés selon l’âge et donc de l’impact du vieillissement de la population) encore plus élevée (+37 % par rapport à 2021).
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