La Haute Autorité de Santé (HAS), en partenariat avec la Fédération Française de Nutrition, vient d’actualiser ses recommandations sur la dénutrition chez les 70 ans et plus.
Objectif ? Fournir aux professionnels de santé ou du secteur social et médico-social « des outils adaptés et validés pour leur permettre d’identifier plus précocement les personnes âgées dénutries ».
Parmi les 3 millions de personnes touchées en France, au moins un tiers a plus de 70 ans. « Cette situation est particulièrement préoccupante dans la mesure où la dénutrition s’accompagne d’un accroissement de la morbidité (chutes, fractures, hospitalisations, infections nosocomiales), de la perte d’autonomie et de la mortalité, quelle que soit la cause de la dénutrition », souligne la Haute autorité. Près d’une personne âgée concernée sur 7 vit à domicile et près d’une sur 4 dans une unité de soins de longue durée.
Pour « uniformiser le plus possible les critères diagnostiques et de sévérité de la dénutrition du sujet âgé avec celle de l’enfant et de l’adulte jeune », le diagnostic de la dénutrition chez une personne âgée repose sur l’examen clinique. Celui-ci doit permettre de repérer l’association d’au moins un critère phénotypique, relatif à l’état physique de la personne (perte de poids supérieure ou égale à 5% en un moins IMC inférieur à 22Kg/m2, …) ; et d’un critère étiologique, lié à une cause possible de la dénutrition (réduction de la prise alimentaire, absorption réduite, …).
