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Après la forte hausse du RSA, observée entre le printemps et l’automne 2020, le dernier suivi établi par la Drees, confirme une baisse des effectifs. Le nombre de bénéficiaires reste toufefois supérieur au niveau observé avant la crise (proche de 1,9 million de janvier 2017 à février 2020).

À fin mars, 2 millions de foyers percevaient cette prestation, soit une augmentation de 2,4% par rapport à mars 2020«En hausse à la suite du premier confinement, du fait de la détérioration de la situation économique et des mesures de maintien de droit mises en place, la croissance en glissement annuel des effectifs du RSA a augmenté jusqu’en août, où elle a atteint son point culminant (+8,6 %)», rappelle la Drees.
Ensuite, la croissance du nombre d’allocataires a augmenté plus faiblement en octobre et novembre, avant une première baisse en décembre. Cette tendance s’est confirmée dans la durée avec au total – 80 000 allocataires entre fin novembre 2020 et fin mars dernier. «Cette dynamique s’explique par la reprise d’activité de l’automne 2020 dont les effets se manifestent jusqu’en 2021, ce décalage temporel traduisant les modalités de calcul du RSA qui repose sur une déclaration trimestrielle de ressources (DTR) », explique la Drees. Ainsi, le nombre de sorties du dispositif pour «ressources trop élevées», s’accroit de 10% par rapport à la même période pour 2020.
En revanche, les personnes percevant l’allocation spécifique de solidarité (ASS) sont moins nombreuses qu’avant la crise. Elles étaient 337 700, à fin février soit une baisse de 3,8% par rapport à un an plus tôt. Une situation liée, en partie, à la prolongation des droits à l’allocation chômage décidée par le gouvernement pendant le deuxième confinement.
Enfin, 4,48 millions de foyers percevaient la prime d’activité à fin mars, comme avant la crise. Après une légère hausse pendant le premier confinement (+1,4 % entre février et mai 2020), les effectifs ont diminué l’été dernier (-3,4% entre juin et août) avant de repartir à la hausse entre août et décembre (+4,2%). La diminution constatée depuis le début de l’année, est attribuée par la CNAF à une augmentation du nombre d’allocataires sortants et par une diminution des ouvertures de droits. «Une grande partie de l’augmentation des sorties (65 %) sont dues à la hausse des ressources des allocataires en lien avec la reprise économique de l’automne 2020», précise la Drees.
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