dans POLITIQUE DE SANTÉ

A quelques jours de l’ouverture des négociations conventionnelles sur le futur périmètre des CPTS (le 16 janvier) et sur le financement des assistants médicaux (le 24 janvier), Agnès Buzyn vient de transmettre à la Cnam la lettre de cadrage de ces dernières.

Concernant les CPTS, la ministre attend du futur accord conventionnel interprofessionnel (ACI) qu’il définisse un cadre commun à l’ensemble des futures communautés autour des missions qui leur seront dévolues et le mode de financement structurel qui leur sera dédié. Pas de surprise, les futurs 1 000 CPTS attendues d’ici la fin de quinquennat devront prioritairement apporter des réponses à la problématique de la prise en charge des soins non programmés et faciliter l’accès du patient à son médecin traitant. Comme abordé dans Ese 1142, le périmètre des missions devrait être étendu aux actions de prévention, à la prise en charge à domicile des personnes âgées et à l’amélioration des parcours de soins ville/hôpital.

Sur le volet du financement d’assistants médicaux par l’Assurance Maladie, la lettre de cadrage s’inscrit dans la lignée du projet ” Ma Santé 2022 ” en liant l’éligibilité au dispositif à l’exercice d’une activité médicale dans un cadre regroupé et/ou coordonné. Autre prérequis, les acteurs devront s’engager sur des objectifs mesurables tel que la hausse de la patientèle et devront exercer en secteur 1 ou s’inscrire dans une démarche OPTAM.

La lettre de cadrage précise toutefois que l’aide financière de l’Assurance Maladie devra être dégressive selon la hausse d’activité engendrée. Les syndicats médicaux ont déjà réagi sur ce point en exprimant un doute sur une potentielle course vers la productivité au détriment de la qualité. Pour rappel, l’objectif est que cette négociation aboutisse sur le recrutement de 4 000 assistants médicaux d’ici 3 ans.


 Photo: P. Chagnon / Cocktail Santé
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