dans POLITIQUE DE SANTÉ

Santé publique France vient de publier les résultats de l’étude PREVAC, pilotée par Epicentre, conduite auprès de quelque 4000 personnes (à Marseille et en Île-de-France) en situation de précarité, particulièrement exposés et permettant d’estimer l’accès de ces populations à la primo-vaccination.

«Les populations en situation de précarité par l’exclusion du logement, qu’elles soient sans-abris ou hébergées ont été surexposées à l’épidémie de Covid-19 avec une morbi-mortalité plus importante, du fait de facteurs liés à leurs conditions de vie principalement (manque d’accès aux soins, promiscuité)», souligne l’Agence nationale de santé publique. D’après l’enquête, ces personnes sont moins vaccinées que la population générale et avec un décalage de 2 mois pour cette primovaccination. Les situations varient fortement selon le type de logement. En Île-de-France, la primo-vaccination est proche de 80% dans les foyers de travailleurs, les centres d’hébergements, et les hôtels sociaux. En revanche, elle s’élève seulement à 40% chez les personnes vivant dans les aires permanentes d’accueil de gens du voyage, les bidonvilles, les squats informels, et dans la rue, que ce soit en Île-de-France ou à Marseille.

Parmi ces populations, la vaccination a été réalisée à 54,9 % dans des centres de vaccination ouverts à tous, et près de 20% ont été concerné par les dispositifs «d’aller vers». Ces initiatives ont ainsi «permis de multiplier par trois la probabilité de recevoir le vaccin pour les publics à la rue, les personnes récemment arrivées en France ou les gens du voyage», relève Sant publique France.


Photo : Philippe Chagnon / Cocktail Santé
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