« L’industrie pharmaceutique, qui rassemble en France près de 100 000 collaborateurs, est engagée dans la lutte contre le coronavirus », souligne le Leem. Les entreprises du médicament interviennent sur deux fronts : l’approvisionnement et la recherche de solutions thérapeutiques.
La « priorité absolue » sera d’assurer aux patients à l’hôpital et en ville, « la continuité d’accès aux médicament qui leur sont indispensables ». Des mesures ont ainsi été prises en ce sens « dès les premiers signaux d’alerte ». Si aucune pénurie « n’est à déplorer ce jour », le Leem suit avec une très grande attention la situation, susceptible d’évoluer en fonction de la durée de la crise et de son expansion.
A noter que l’Agence nationale du médicament a d’ailleurs decidé de limiter la vente de paracétamol (1 seule boite par patient ne présentant aucun symptôme et 2 pour ceux avec des douleurs et/ou de la fièvre) à partir d’aujourd’hui. La vente en ligne des médicaments à base de paracétamol, d’ibuprofène et d’aspirine est suspendue.
Les entreprises du médicament « participent et soutiennent le développement de programmes de recherche en collaboration avec les équipes académiques internationales afin d’accélérer le développement de thérapies, de diagnostics et de vaccins contre le Covid-19 ». Plusieurs médicaments sont testés, « notamment des molécules ayant déjà fait leur preuve pour d’autres maladies virales », par exemple les antiviraux utilisés contre le VIH/sida, ou ayant servi pour Ebola. Pour les vaccins, « l’objectif est de fournir une séquence des gènes du virus pour permettre les tests cliniques en 16 semaines et de soutenir financièrement les programmes de recherche et développement sur les candidats vaccins ».
Par ailleurs, le Leem et ses 260 membres soutiennent les médecins et pharmaciens travaillant dans l’industrie pharmaceutique, décidant de s’engager dans la réserve sanitaire.