dans POLITIQUE DE SANTÉ

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a évalué les risques liés à la réduction de l’activité physique et à l’augmentation du niveau de sédentarité en situation de confinement.

L’établissement public a actualité les repères fixés dans un précédent avis, rendu en 2016. « La sédentarité est un facteur de risque de maladies chroniques et de mortalité accrue », rappelle-t-il. L’Agence nationale alerte aussi sur le risque de dépression causé par « certains comportements sédentaires mentalement passifs, comme regarder la télévision » et incite à maintenir une activité physique. Les interruptions des temps de sédentarité doivent être trois à quatre fois plus fréquentes qu’en période classique. L’Anses alerte également sur les effets du grignotage et les prises alimentaires répétées et appelle à « des vigilances particulières pour les personnes âgées, les enfants et les adolescents ». « Avec l’avancée en âge, toute perte de masse musculaire liée à un alitement pour raison médicale (ou autre) n’est que très difficilement réversible dès la reprise de la mobilité », pointe-t-elle.

Si les pratiques sportives demeurent autorisées avec des restrictions pendant le confinement (limite fixée à 1 h par jour dans un rayon d’un kilomètre), certains encadrements locaux peuvent être stricts. Dès le 8 avril les «sorties pour des activités sportives individuelles» sont ainsi proscrites à Paris entre 10h et 19h.


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