Malakoff Humanis vient de diffuser une étude portant sur la perception du système de santé par les chefs d’entreprises et DRH.
Réalisée auprès de 259 dirigeants, cette enquête intervient «en amont de la publication du rapport du Haut Conseil pour l’avenir de l’Assurance Maladie (Hcaam)», rappelle le groupe de protection sociale. Parmi les principaux enseignements : 91% des interrogés estiment que la coexistence de l’Assurance Maladie et des complémentaires santé est «indispensable au bon fonctionnement du système de santé français». A propos de ce dernier, ils saluent la qualité des soins (91% des sondés), l’efficacité et la rapidité de la prise en charge (89 %), le reste à charge faible (87 %) et une prise en charge individualisée (82 %).
Pour 82 % des dirigeants et DRH, la complémentaire santé permet aux entreprises de «contribuer à l’amélioration de la santé des salariés», notamment à travers les services de prévention. Et 56 % estiment que la négociation sur cette couverture favorise le dialogue social. Une large majorité (91 %) souligne l’importance de «conserver la liberté de choisir la complémentaire qui correspond le mieux aux besoins de leurs salariés».
Par ailleurs, l’Ani de 2013 est perçu comme un «acquis social». Concernant les possibles évolutions du système de santé, 76 % estiment qu’une «nationalisation» (impliquant la disparition des complémentaires) provoquerait une hausse importante des cotisations patronales. Parmi les risques évoqués avec un tel scénario : une santé à deux vitesses et une augmentation du reste à charge pour les assurés.
Illustration : Vectostock
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