dans POLITIQUE DE SANTÉ

Dans sa dernière étude, l’Observatoire sociétal des cancers, placé sous l’égide de la Ligue contre le cancer, se penche sur la prise en charge des conséquences de cette maladie, notamment l’accès aux soins de support et l’accompagnement social.

L’instance pointe de grandes disparités de prise en charge et de suivi chez les personnes qui vivent avec les conséquences d’un cancer ou des traitements (physiques, psychologiques, sociales). Plus de la moitié (53%) rapportent un manque de coordination entre les professionnels. Et parmi celles n’ayant pas recouru à l’ensemble des soins de support,19% y ont renoncé pour des raisons financières ou d’accessibilité géographique. Par ailleurs, si parmi les personnes souffrant de douleurs chroniques 61% ont été dirigées vers un kinésithérapeute, seules 26% de celles confrontées à une fatigue chronique sont orientées vers l’activité physique adaptée.

Enfin, 24% des répondants n’ont été orientés vers aucun soin de support depuis le début de leur parcours, malgré leurs séquelles, en particulier ceux peu diplômés et résidant dans les territoires où l’offre de soins de premier recours est peu dense.

Alors que 3,8 millions de 15 ans ou plus en France ont connu l’expérience d’un cancer au cours de leur vie, «il est primordial d’accompagner les personnes vulnérables selon leurs besoins», souligne la Ligne. Elle recommande notamment la mise en place du dispositif de «fin de traitement», prévu par les Plans cancer et la stratégie décennale 2021-2023.

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