Le Ctip et le Crédoc présentaient vendredi dernier les résultats de leur baromètre prévoyance 2019.
Sur le plan de la complémentaire santé, cette enquête confirme la fin de l’effet Ani (basculement de l’individuel vers le collectif). Après une forte progression entre 2015 et 2017 ( +18 points), une stagnation est observée depuis 2 ans, 8% des entreprises restant non couvertes (coût, complexité de la démarche, etc.). Sept salariés sur 10 bénéficient désormais d’un contrat d’entreprise.
Autre enseignement, l’essor des options proposées à 40% des salariés et financées par ces derniers, en plus d’une base obligatoire. La satisfaction concernant le coût de la couverture progresse toutefois à 53% (contre 47% en 2011). Enfin, ce baromètre confirme la faible couverture des populations précaires : 35%, contre 75% pour les salariés en CDI.
« Je suis fermement convaincu que le contrat collectif en santé ou en prévoyance permet de répondre aux besoins des salariés à un tarif raisonnable », a souligné Jean-Paul Lacam, délégué général du Ctip.
Dans le champ de la prévoyance, 88% des entreprises proposent au moins une garantie et 85% des salariés déclarent en bénéficier. L’incapacité de travail reste la protection la plus souscrite (proposée par 84% des entreprises), suivie par la rente invalidité (69%) et les garanties décès (68%)
En matière de dépendance, 58% des entreprises sont intéressées ou ont déjà mis en place une garantie, contre 52% en 2013