« Les soins palliatifs sont un ensemble d’actions destinées à atténuer les symptômes d’une maladie dont, en particulier, la douleur qu’elle provoque, sans cependant la guérir » (Larousse).
Le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie (CNSPFV), créé par décret le 5 janvier 2016, est chargé d’informer le grand public et les professionnels de santé afin de contribuer à la diffusion des connaissances et à la promotion des dispositifs adoptés. Cet organisme participe enfin au suivi des politiques publiques qui s’y réfèrent. Dans cette optique, le CNSPFV publie plusieurs ouvrages sur le sujet, dont trois, récents, que nous présentons ci-après.
- Atlas des soins palliatifs et de la fin de vie en France
Cet atlas, « porté et réalisé par le Pôle études et données du Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie », décrit la mise en place d’un comité de pilotage composé de l’ATIH, du CCNE, de l’Inserm-CépiDc, de la CNAMTS, de l’Ined, de la Sfap et de la DREES. Il a eu pour rôle de participer à la réflexion concernant les données à récolter et de contribuer à l’élaboration des indicateurs techniques. Il se voulait opérationnel et principalement constitué de représentants des grandes institutions scientifiques. Cet atlas répond au constat d’absence d’outil rassemblant l’ensemble des données produites en France sur ce sujet.
- Un an de politique active en faveur des directives anticipées
« Deux ans après la loi créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie, un an après la première campagne nationale d’information sur les droits des Français relatifs à la fin de vie, le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie dresse aujourd’hui un premier bilan des politiques publiques relatives à cette question. »
Dans cet ouvrage figurent les principaux résultats de ces travaux. Ici, le CNSPFV recense les points positifs, mais aussi les aspects à améliorer.
- Les directives anticipées, à quoi ça sert ?
Le CNSPFV a cherché à comprendre comment les citoyens s’étaient emparés ou non du dispositif proposé par les pouvoirs publics en organisant des soirées-débats dans 13 villes françaises. Il s’est agi surtout d’établir un dialogue avec les premiers intéressés.