dans POLITIQUE DE SANTÉ

Après avoir connu une hausse de +26% en avril, le taux de mortalité retrouve en mai un niveau inférieur à celui de mai 2019 (-1%), malgré la pandémie, selon les dernières données de l’Insee, publiées en fin de semaine dernière.

Entre le 1er mars et le 30 avril, au niveau régional, la croissance du nombre de décès est plus marquée en Île-de-France (+ 89 % par rapport à 2019), suivie par le Grand Est (+ 54 %), les régions les plus fortement touchées par le coronavirus. Suivent les Hauts-de-France (+27%), la Bourgogne-Franche-Comté (+ 25 %) et Mayotte ( + 24 %). Dans les deux zones les plus impactées, la hausse de la mortalité est « un peu plus marquée pour les hommes », ainsi qu’à Mayotte.

Effet collatéral du confinement, le nombre de décès chez les moins de 50 ans baisse sur cette période. Ce recul atteint ainsi -15% chez les moins de 25 ans. En revanche, après 49 ans, il « croît d’autant plus vite entre 2019 et 2020 que l’âge augmente : + 12 % entre 50 et 64 ans, + 22 % entre 65 et 74 %, + 29 % entre 75 et 84 ans et + 31 % au-delà de 85 ans. Il double même au-delà de 85 ans en Île-de-France ».

Enfin, l’Insee confirme la très forte augmentation des décès dans les Ehpad : +53%, contre +30% à domicile et +17% à l’hôpital ou en clinique.


Photo : Philippe Chagnon / Cocktail Santé
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